Ces dernières années, Disney a donné vie à plusieurs de ses personnages de dessin-animé les plus célèbres. Qu’il s’agisse d’Aladdin », du « Livre de la jungle », de « La Belle et la Bête », de « Dumbo », et de bien d’autres. Les studios Disney se sont efforcés de relancer ou remettre au goût du jour plusieurs de ces films d’animations. Dans la même lancée, le long métrage de Disney, « Cruella », tourner en prise de vue réelle, explore les origines de l’une de ses méchantes les plus iconiques. Oui, car loin des histoires romantiques des princesses de « La Belle au bois dormant », de « Cendrillon », de « Blanche Neige », etc. Les gens sont désormais plus intéressés par la vie des méchants.
L’histoire du film Cruella
Présentation du film
Cruella de Disney fait du bruit après sa date de sortie au box-office avec 27 millions de dollars de recettes. C’est une comédie policière américaine sortie en 2021, basée sur le personnage de Cruella de Vil, inspiré du célèbre roman de 1956 de Dodie Smith « Les Cents et un Dalmatien ». Le long-métrage a été réalisé par Craig Gillespie le génie du cinéma sur un scénario de Dana Fox et Tony McNamara. Loin des films animés, l’histoire a été adaptée en prise de vue réelle. La mise en scène est aussi de grande qualité avec une Emma Stone qui incarne le personnage principal et Emma Thompson, Joel Fry, Paul Walter Hauser, Emily Beecham, Kirby Howell-Baptiste et Mark Strong dans les rôles secondaires. Le film, qui se déroule à Londres pendant le mouvement punk rock des années 1970, s’articule autour de Lady Estella Miller, une aspirante styliste, qui explore le chemin qui la mène à devenir une célèbre styliste en herbe connue sous le nom de Cruella de Vil.
Synopsis
A Londres, dans les années 1970, une jeune arnaqueuse nommée Estella (jouer par Emma Stone) cherche à laisser sa marque dans le monde de la mode, sur fond de révolution punk rock. Se liant d’amitié avec deux voleurs qui partagent sa prédilection pour la malice, le trio se crée une vie à Londres. Grâce à leur aide, à sa créativité, et à son esprit, Estella attire l’attention de la légendaire baronne de la mode von Hellman (jouer par Emma Thompson). Alors que la baronne von Hellman prend Estella sous son aile, animée par la vengeance, leur relation entraîne Estella sur un chemin sombre qui l’amène à embrasser son côté cruel, méchant, et à se transformer en Cruella.
L’interprétation d’Emma Stone
Après la sortie de « Maléfique et Maléfique : Maitresse du mal », c’est au tour de Cruella de Vil de faire son entrée sur la scène des adaptations Disney. Elle le fait dans les mains d’une Emma Stone magistrale, chargée d’épaules, et tout en glamour, placée dans un contexte différent de celui que nous avons connu dans 101 Dalmatiens. Dire que le personnage de Cruella convient à Emma Stone est un euphémisme : elle est née pour l’interpréter, il lui va comme un gant, sans doute à cause de son caractère et de son apparence. La fantastique actrice s’est amusée à jouer ce personnage excentrique dans les studios, et a même admis lors d’une conférence de presse qu’elle préfère Cruella qu’Estella, car elle représente l’acceptation de soi : « Elle est humaine, elle a des faiblesses. Cruella est un film sur la façon dont les faiblesses deviennent des forces. »
Le rôle de la mode dans le film
La mode au centre dans les décors
Rien qu’en regardant la bande-annonce, vous aurez compris que Cruella est une histoire de mode. Tout le film gravite autour de ce sujet. Certaines scènes du film renvoient même à des lieux mythiques, et réels de la mode « chez les British » comme :
- le célèbre grand magasin Liberty dans Soho : un magasin si important pour l’histoire de Cruella qu’il a été scanné en 3D afin que la reconstitution du décor soit le plus fiable possible. Dans le film, c’est dans cette enceinte qu’Estella trouve un job et fais la rencontre de la baronne, figure prépondérante de la mode dans l’histoire ;
- les friperies et boutiques vintage de Portobello Road ;
- le World’s End Shop, une boutique qui occupe une place très particulière dans l’histoire de la mode britannique.
Le costume des personnages
Les styles de Cruella à chaque apparition sont étonnants, mais toujours éblouissants, et témoignent de cette extravagance artistique que l’on peut trouver dans la haute couture. Plus que de simples morceaux de tissus à se mettre sur le dos, la mode fait du vêtement un moyen d’attirer les regards. C’est précisément ce désir d’attirer l’attention par ses créations, jusqu’à faire parfois scandale, qui a valu à Estella son ascension dans ce domaine plutôt controversé et rigide à l’époque. Les costumes des personnages ont été travaillés pour faire ressortir ce côté mode et prestige. On peut le voir, par exemple, sur les vêtements très chics de la baronne von Hellman fortement inspirés des icônes du ciné de l’époque et des grandes marques de luxe. À noter que les deux belligérantes Emma Stone et Emma Thomson portent à elles seules pas moins de 80 costumes différents durant le film. Montrant encore plus que la mode à un rôle prépondérant dans l’histoire.
Le travail des stylistes pour le film
Un nombre important de costumes pour le film
Emily Stone a eu 47 changements de costumes dans le rôle du personnage principal, tandis que la baronne (Emma Thompson) en a eu 33. Horace et Jasper, les deux frères d’armes de Cruella ont eu 30 costumes chacun. Et tout cela sans compter les scènes de gala, et de bal qui ont nécessité l’habillement d’une soixantaine de personnes. Pour la costumière Jenny Beavan, qui a déjà eu deux Oscars du « meilleur design de costume » littéralement en poche, il s’agissait néanmoins du plus grand projet à ce jour. Il est évident que de nombreux costumes ont dû être conçus pour Cruella, et que la mode était essentielle au film.
Le délai pour la conception des costumes et l’inspiration
Le travail a été titanesque, il a fallu un peu plus de 16 semaines pour tout concevoir. Cependant, selon Jenny Beavan, entourée d’une équipe de 3 stylistes, et de nombreux coupeurs, le travail a été fait remarquablement bien et progressivement. L’inspiration a été principalement puisée dans l’ambiance punk de l’époque. La styliste avoue avoir regardé plusieurs magazines des années 70 et 80 sur internet, et s’être inspirée du style de certaines icônes de l’époque. Elle déclare : « Il y a une très forte influence punk dans l’esthétique de Cruella. J’ai immédiatement vu des références à Vivienne Westwood, Alexander McQueen, et surtout cet élément de robe journal, vraiment John Galliano « , un style qui accentue parfaitement ce côté rebelle, et anticonformiste qu’elle dégage dans le film. Le film Walt Disney company « Cruella » est clairement axé sur la mode. Il traite notamment de ce monde de la mode où la compétitivité fait rage, et où le savoir-faire seul ne suffit pas à se faire un nom. Dans un monde où le talent est moins rare, Cruella nous montre qu’un petit grain de folie peut faire la différence.